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Artistes de Nantes

Jérôme Fihey — créateur des Contes des Estuaires, auteur du Botaniste

Après des études à l’École des Beaux-Arts de Nantes, puis au Fresnoy, studio national, il crée en 2005 Le Crabe Fantôme, studio de production pour le cinéma, la télévision et les nouveaux médias. En 2013, il imagine et produit Les Contes de l’Estuaire, un projet transmédia collectif : 7 contes fantastiques sur 7 média différents présentés lors d’un même événement à Nantes. En 2015, il organise et gère la direction artistique de l’évènement NUIT NOIRE. Contes des Estuaires Nantes/Québec constitue l’axe fort de son projet autour de la narration des territoires au bénéfice d’expériences immersives pour leurs habitants.

« Le Botaniste est pour moi l’occasion d’hybrider l’esprit d’aventure des feuilletons et romans du 19e siècle tels que Les Aventures d’Huckleberry Finn avec le fun des productions Amblin des 80’s (Les Goonies, E.T.), le tout dans un évènement narratif et collaboratif plein de surprises, dont les héros sont des enfants nantais et québécois. »


Maxime Labat
— médiateur scientifique

Médiateur scientifique au Laboratoire ArtScience de David Edwards puis au Palais de la découverte, il a rejoint depuis 3 ans l’équipe des médiateurs machinistes aux Machines de l’Ile. Également chroniqueur au Labo des savoirs, il est à l’origine d’une chaîne de vulgarisation scientifique sur YouTube, le Labo Cube.

« Pour ce projet, je produis un terreau le plus fertile possible pour nourrir l’imaginaire des artistes et l’enraciner dans le réel, qui est pour moi le plus beau répertoire de forme, la plus belle ressource d’histoire étonnante. »


Mickaël Lafontaine 
— artiste numérique

Son univers de création se situe à la croisée du réel et du numérique, de l’art et du social. Il fait appel à la vidéoprojection et à l’interactivité afin d’incarner le numérique dans la matière et de le faire vivre entre les mains du spectateur qui devient alors créateur. Il développe depuis 2007 des projets de co-création en milieu éducatif et associatif afin d’utiliser l’art et les nouvelles technologies comme facteur de changement social. Il convie différents langages tels l’art génératif, la vidéo, les paysages sonores, la poésie ou la typographie afin de créer des performances, des scénographies et des installations centrées sur l’humain, le corps et la contemplation. Tous ses projets font appel à la programmation afin de créer des univers visuels qui évoluent et réagissent tels de véritables êtres vivants. Il développe ses projets conjointement en France et au Québec dans des festivals d’arts numériques, des Universités, des écoles, des centres d’arts ou encore des hôpitaux pour enfants.

« C’est un honneur et un plaisir de participer aux Contes des Estuaires Nantes/Québec. Ce projet qui s’inscrit parfaitement dans la démarche de création partagée jeunes-artistes que je développe depuis près de 10 ans. Il s’intègre également à merveille avec ma propre géographie puisque je développe des projets à la fois en France et au Québec. C’est un projet ambitieux qui renouvelle l’univers du conte. Il le renouvelle car cette histoire extraordinaire vient littéralement s’incarner dans l’écosystème végétal, urbain et humain de la Ville de Nantes. J’y suis particulièrement sensible dans la mesure où mon travail consiste à sculpter le numérique de manière à ce qu’il sorte des écrans et viennent s’incarner dans la ville, sa matière et son histoire, et ce en interaction avec ses habitants. Je ne peux donc qu’être ravi de participer à ce projet et de me joindre à cette formidable équipe multidisciplinaire et multiculturelle. »


Laurent La Torpille
— artiste numérique

Laurent La Torpille se consacre depuis les années 90 à la création numérique dans son acception la plus large. De la musique électronique au graphisme, en passant par la conception d’environnements dynamiques et de logiciels de création, il repousse sans cesse les limites de l’expérimentation, en privilégiant les manipulations et les interactions en temps réel de l’image et du son. Protéiforme, son travail s’articule autour de recherches esthétiques et plastiques qui placent l’individu et les nouvelles technologies au cœur des processus de création. Attaché aux notions de représentation et de transfiguration du réel, Laurent La Torpille mène depuis plusieurs années un travail de réflexion axé sur la dématérialisation de l’image, caractérisé par un sens aigu de la transgression et du détournement. Ses recherches de création et de traitement de l’image numérique le conduisent à expérimenter une grande diversité de supports. Ses installations arts numériques (Das Lichtquant, 13 septembre 1858, BuBBle Story, etc.) traduisent entre autres, ce questionnement sur les rapports entre monde physique et monde virtuel. Elles s’accompagnent d’un travail singulier d’impressions et de micro-édition qui prend corps dans des projets tels que FFT, ARCHIFLEX, LifeGraph ou encore deCIMat. Par ailleurs, Laurent La Torpille est régulièrement associé aux projets transdisciplinaires de recherches menés par le Laboratoire Art & Technologie de Stereolux – La Fabrique, Laboratoire(s) Artistique(s). Ses projets de concepteur multimédia l’ont conduit ainsi à collaborer avec de multiples partenaires dans le champ du design, de l’ingénierie, de la recherche et du développement. Originaire de Rouen et installé à Nantes depuis 2009, Laurent La Torpille compte désormais parmi les artistes arts numériques reconnus sur le territoire ligérien.



Delphine Vaute —
illustratrice Chapitre 1

Delphine Vaute a grandi sur les bords de la Loire près d’Angers, où elle a fait ses études aux Beaux-Arts, puis a descendu le fleuve jusqu’à Nantes où elle vit depuis plusieurs années. Elle aime se perdre dans les vitrines du museum d’histoire naturelle et chiner de vieux objets. Ses outils préférés sont ses crayons de couleur ainsi qu’une presse de gravure. Aujourd’hui, elle illustre des livres pour enfants ainsi que pour adultes, anime des ateliers et participe à des expositions.

« C’est avec bonheur que je me plonge dans ce projet au cœur du végétal car les motifs botaniques anciens ou contemporains sont des composants importants de mon inspiration graphique. Le côté multidisciplinaire, la rencontre d’univers et de techniques différents sont aussi un enrichissement pour ma démarche artistique. »


Anouk Autier 
— créatrice végétale Chapitre 1

Comédienne et metteur en scène de formation, Anouk a appris le métier de décoratrice florale dans le Pays Basque et a participé au fleurissement de marques de prestige de Bordeaux à Biarritz. Un parcours fait de belles rencontres, d’expériences artistiques et artisanales complémentaires, dont elle s’est nourrie pour inventer un métier : créatrice d’émotions.
Façonner des ambiances végétales, des scénographies florales… elle explore les nombreux possibles de la flore. Le végétal devient matière première, au service d’une histoire, d’un message, d’une émotion. Des matériaux vivants, qu’elle puise le plus généralement dans le biotope local, donnant également à sa démarche artistique une dimension éco-responsable.

« Le projet s’inscrit complètement dans ce que je cherche à travailler : le végétal comme support à une expérience artistique fantastique, où diverses disciplines se croisent pour créer ensemble. »